Nouvelle rubrique : J’ai vu le Roi Lion…

Une nouvelle rubrique pour Le Rapport du Matin : tous les lundis, une interview d’un francophone ayant déjà vu le musical Le Roi Lion à l’étranger. Nous commençons cette rubrique par Zwaartnacht. Si vous souhaitez participer, il suffit de m’envoyer un message.

« J’ai vu le Roi Lion… à Londres en février 2004.

C’était un rêve d’enfant. Je suis fan du Roi Lion depuis que je l’ai vu pour la première fois au cinéma, à 7 ans. J’ai appris en 1997 qu’il existait une comédie musicale, mais je ne pouvais pas partir à Broadway, juste pour ça, à l’âge de 10 ans ! Quand en 1999 il est arrivé à Londres, j’ai songé à partir là bas. Mais mon niveau d’anglais n’était pas au top. J’ai donc amélioré ma pratique de la langue anglaise au maximum, j’ai faire des petits boulot pour payer le voyage, et voilà ! J’ai pu partir une journée dans la capitale anglaise.

Ce qui m’a frappé le plus, c’est l’ingéniosité déployée pour donner vie au Roi Lion ! Un décor simple, mais très « articulé », capable de se transformer au fil des scènes. Petite déception cependant face à certaines parties, un peu « vide ». Par exemple pour les scènes se passant dans la jungle, à l’origine on devait avoir un décor luxurieux. Or on a un décor au style très artificielle et trop épuré au final. Mais l’impression générale est vraiment bonne. Des personnages ont gagné en ampleur (Nala, par exemple, et Rafiki qui est devenu très drôle). Ensuite la comédie musicale va au-delà du film. On découvre ainsi ce qu’il se passe sur la Terre des Lions pendant l’exil de Simba. La relation Scar-Nala est… vous verrez.

La musique ? Superbe bien sûr ! Outre les chansons du film, il y a de nouvelles compositions. Si certaines nouvelles compositions (The Morning Report, The Madness of King Scar) peuvent sembler mineures face aux chansons du film, ce n’est pas le cas de Shadowland et de Endless Night par exemple. Crées à partir des chansons du CD Rythm of the Pride Land, Lea Halalela devenue Shadowland, raconte l’exil de Nala. Quand à Endless Night, inspiré par Lala, elle raconte de manière très émouvante le chagrin de Simba.

Les chorégraphies sont très originales. Quand les lionnes chassent par exemple, l’ensemble féminin effectue une sorte de danse, qui rappelle vraiment la chasse. On finit par en oublier qu’il y a un humain en dessous.

Sur les affiches, les costumes m’avaient surpris, voire un peu gêné. Je trouvais que les personnages sous forme de marionnette (Timon, Zazu,…) faisaient « guignol ». Le fait que les lions portent des demi-masques, me gênait, je trouvais que cela déformait le visage de l’acteur. En le voyant en vrai, j’ai changé d’avis : la superposition masque-visage, fait qu’au bout d’un moment, on voit les expressions sur le masque (c’est un peu compliqué à expliquer, mais c’est comme cela). En fait les acteurs deviennent vraiment Simba, Nala ou une des hyènes : on ne voit plus la limite costumes-acteurs.

Pour les marionnettes, la scène étant sombre, ce n’est pas comme sur les photos de promotion du spectacle, ou l’on voit clairement le comédien et sa poupée. Là on voit un peu le comédien, mais on l’oublie vite et bientôt on ne voit plus que son personnage.

Bien sûr, l’orchestre joue en live. L’ensemble est vraiment bon, mais en fait j’étais tellement captivé par le spectacle, que je n’ai pas trop fait attention aux musiciens. Et sans tout vous dévoiler, tous les membres de l’orchestre, ne sont pas toujours devant la scène…

Quand j’y suis allé, le public était enchanté ! C’était un mercredi après-midi, en troisième catégorie, donc il y avait plusieurs enfants autour de moi. Cela dit, en deuxième et première catégorie, on en voyait de moins en moins. Je pense que le public anglais a vite compris que le Roi Lion n’était pas réservé aux enfants (d’ailleurs il est déconseillé au moins de 10 ans). J’espère que le public français le comprendra également.

Le Roi Lion à Paris, je l’attends avec impatience !!!! Enfin, en Français, quelle joie, quelle joie ! En général quand je partageai les chansons avec quelques amis du lycée ou de la fac, j’étais obligé de les traduire simultanément. Là, ce ne sera plus la peine… Et puis il me tarde d’entendre les VF de Shadowland et Endless Night. Et, en fait, il me tarde de le revoir ! Paris, pour moi, c’est quand même plus accessible que Londres ou Scheveningen. »

Avertissement : cette interview peut ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

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