Quelques minutes avec… Jee-L

Mufasa sera interprété par Jee-L pour le cast de Paris. Rencontre.

Le Rapport du Matin : Vous avez été choisi pour le rôle de Mufasa… comment cela s’est passé ?

Jee-L : La petite anecdote, c’est qu’il y a bientôt 3 ans, je m’étais préparé à passer les auditions pour le rôle en anglais à Londres… sans savoir qu’un jour ce musical serait adapté en français !
Donc, je suis au cinéma et j’ouvre le magazine A nous Paris… dans lequel je tombe sur l’annonce « recherche baryton-basse pour interpréter le rôle de Mufasa… ». Je le lis et je me reconnais dans cette annonce.
Le dessin animé est sorti quand j’avais 16 ans… c’est le premier à m’avoir autant ému. Le personnage de Mufasa incarne toutes les valeurs que j’ai envie de transmettre…

LRDM : Et justement les valeurs de ce personnage….

JL : Il est père de famille, comme moi… il a la lourde responsabilité de transmettre à son fils les valeurs et les éléments indispensables pour pouvoir être à son tour roi sur la Terre des Lions. Et dans ma vie familiale, c’est un peu le même scénario… je pense avoir une part de Mufasa en moi (rires) et j’aborde ce rôle sereinement.

LRDM : Le musical allie la musique et le théâtre. Est-ce que le côté théâtral n’est pas un peu une nouveauté pour vous ?

JL : Je viens de la Star Academy. Même si le projecteur est mis sur le côté téléréalité, les gens oublient que c’est d’abord une vraie école. J’ai pu travailler avec des professionnels et j’ai énormément appris. Dans ce programme, les heures libres se comptent sur les doigts de la main !
L’acting et la comédie sont des choses qui ne me font pas peur. Même si j’ai moins d’expérience que dans le chant, cela est vrai : cela fait plus de 15 ans que je fais de la musique, 5 ans que c’est mon métier…
Mais c’est aussi ce qui va être génial, pouvoir compléter une formation et une expérience sur cette comédie musicale de Broadway.

LRDM : Aujourd’hui, savez-vous comment vous allez travailler jusqu’à la première ?

JL : Aujourd’hui, nous ne le savons pas vraiment… Les répétitions commencent fin juillet, la première étant le 4 octobre, ça va être 3 mois de préparation intensive. C’est très motivant de voir grandir ce bébé Roi Lion grâce à toute l’équipe créative.

LRDM : Bon courage alors !

JL : Maintenant il y a du travail… mais ce ne sera que du bonheur !

Quelques minutes avec… Jérémy Fontanet

Jérémy Fontanet incarnera Simba adulte à Mogador à partir d’octobre prochain. Le 23 avril, il a interprété quelques versions françaises des chants du Roi Lion devant un public de journalistes. Le Rapport du Matin l’a questionné à sa sortie de scène.

Vous venez de créer l’interprétation de la version française, qu’est-ce que cela fait d’avoir été choisi pour cela ?

Jérémy Fontanet : Je suis très fier de faire partie de l’équipe original, vraiment très content.

Vous aviez un public pour la première fois, ça change quelque chose ?

Jérémy Fontanet : Ça donne un certain stress, un peu d’adréaline et c’est bon.

Et maintenant…?

Jérémy Fontanet : Le single va sortir prochainement, les répétitions commencent cet été, et le spectacle est prévu le 4 octobre.

Alors merci, et bonne préparation !

Quelques minutes avec… Léah

Léah interprétera Nala à Paris, elle a bien voulu répondre à quelques questions.

Bonjour Léah, quelle est votre expérience de la scène ?

Léah : Je chante du gospel depuis l’âge de 3 ans et demi, quelques comédies musicales, au lycée, j’ai étudié à l’Opéra. Mais c’est vrai que c’est mon premier musical Broadway, et c’est un rêve qui se réalise ! Je n’ai plus besoin d’aller à New-York, je l’ai à Paris !

Pourquoi avoir passé l’audition ?

Léah : C’était un rêve d’enfance. C’est vrai que les auditions avaient déjà commencé mais je me suis dit : « je vais tout faire pour y arriver, pour essayer d’être la Nala dont ils ont besoin. »

Vous aviez-vu le musical Le Roi Lion ?

Léah : Non, je ne l’avais pas vu, maintenant j’ai vu une partie sur DVD et bientôt je m’envole pour Londres pour aller le voir.

Et le rôle, le personnage par rapport à vous ?

Léah : C’est une jeune lionne, je suis une jeune femme. Elle est battante, moi aussi. En plus, elle est un peu coquine, un peu marrante… on se ressemble, je me retrouve dans elle.

Et côté répétitions, vous avez commencé ?

Léah : Non pas officiellement, évidemment je m’entraîne, je fais du sport, et je prépare mes cordes vocales aussi ! Il faut être en forme, le rôle demandera beaucoup chaque soir.

La comédie, la danse, ça ne vous fait pas peur ?

Léah : Je ne m’inquiète pas, j’aime jouer la comédie. Et les répétitions servent à cela : à apprendre encore plus et à progresser. Et nous avons les bonnes personnes qui nous entourent.

Aujourd’hui, vous êtes prête et partante, donc ?

Léah : Oh oui, je suis positive, ça va être super ! Venez. C’est ce que je dis à tout le monde, « venez » car c’est super d’avoir un musical Broadway à Paris avec des artistes français ! Ça va être fabuleux, vraiment !

Au Rapport du Matin, on n’en doute pas ! Merci et à bientôt donc !

Quelques minutes avec… Stéphane Laporte

Le Rapport du Matin a pu rencontrer les créateurs du musical Le Roi Lion à Mogador. Chaque lundi, nous passerons quelques minutes avec une personnalité. Nous commençons avec Stéphane Laporte adaptateur-traducteur de la version française.

Le Rapport du Matin : Stéphane Laporte, bonjour. La première remarque, la première crainte des français sur l’arrivée du Roi Lion à Paris est l’adaptation française. Un énorme poids repose sur vos épaules ?

Stéphane Laporte : C’est vrai que c’est une responsabilité et il m’appartient que les gens aient l’impression d’entendre, non pas une traduction, mais quelque chose qui a été écrit directement en français. Le plus beau compliment qu’on puisse me faire, c’est de me dire qu’on n’a pas eu l’impression d’écouter une traduction.

LRDM : Pour les chansons présentes dans le film, vous les reprenez entièrement ?

SL : Oui, totalement, d’ailleurs je n’ai pas vu le film ! Je l’ai fait exprès… Donc s’il y a des choses qui sont semblables, c’est pure coincidence.

LRDM : Quand vous traduisez les chansons, et donc des parties qui sont généralement en vers, est-ce que vous essayez de retrouver ces vers ?

SL : Tout à fait, je suis très à cheval là-dessus. Le schéma des rimes, – je ne parle pas des terminaisons – la structure des rimes doit être pour moi exactement la même que l’original. Personne ne sait mieux que le parolier d’origine comment faire rimer les chansons.

LRDM : Beaucoup de personnes sont intervenues sur la création de l’œuvre et particulièrement sur la musique, est-ce que vous sentez une cohésion totale de l’œuvre ?

SL : Il y a vraiment une cohésion. Il y a beaucoup de chansons qui sont en Zoulou, et qui vont rester en Zoulou évidemment. C’est vrai qu’il y a beaucoup de voix différentes dans le spectacle. Rafiki ne s’exprime pas de la même façon que Simba… que Pumba, etc… A moi de faire en sorte que chaque personnage ait une voix, ait sa voix à lui. Et je pense que la cohésion vient de ces personnages qui s’expriment tous différement mais qui vivent au même endroit, dans le même milieu.